PAGES
Qu'est ce que l'enseignement supérieur ?
Au Canada, des organismes représentatifs du milieu, comme la fédération nationale du personnel universitaire, interviennent dans le domaine éducatif. Ils s’avèrent très actifs dans les dossiers relatifs à l’enseignement postsecondaire. Ces organisations se chargent notamment de regrouper et de représenter tous les acteurs de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, peu importe leur statut et leur catégorie. Elles interviennent auprès des universités, des facultés et écoles d’ingénierie, des collèges et des cégeps, ainsi que des services aux étudiants, etc. Voici un récapitulatif de tout ce qu’il faut savoir sur l’enseignement postsecondaire.

L’enseignement supérieur : que faut-il comprendre ?
Au Canada, aussi appelé « études postsecondaires », l’enseignement supérieur désigne un niveau d’instruction dispensé par différentes structures éducatives. Il est assuré par des établissements publics et privés sur l’ensemble du territoire, notamment :
- des universités et de leurs facultés et écoles ;
- des collèges et des cégeps (au Québec) ;
- des écoles et facultés d’ingénierie et des instituts polytechniques ;
- des écoles paramédicales et sociales ;
- des programmes techniques et professionnels menant à des diplômes collégiaux (DEC, AEC) et à des certificats.
D’autres organismes peuvent également décerner des diplômes ou des titres universitaires.
En d’autres termes, les études postsecondaires font référence à tout type d’éducation facultative que l’étudiante ou l’étudiant peut recevoir après avoir terminé ses études secondaires. Cette formation est donc différente de l’enseignement reçu au primaire et au secondaire (de la maternelle à la 12e année dans la plupart des provinces, ou jusqu’à la 11e année suivie du cégep au Québec).
La plupart du temps, l’accès se fait sur dossier scolaire, avec parfois des tests, auditions ou prérequis spécifiques, et les études se soldent par des examens et évaluations. Elles visent à offrir un niveau de compétences plus professionnel. Elles se déroulent généralement dans un système public ou privé et couvrent de nombreux domaines : sciences naturelles, génie et sciences humaines et sociales, entre autres.
Quelle est la représentation de la formation supérieure selon chaque pays ?
Habituellement, il s’agit de toute forme d’éducation suivie après le secondaire. Les modalités varient selon les régions et les pays.
Au Canada, l’enseignement postsecondaire est offert dans les universités, les collèges et les cégeps. Au Royaume-Uni, il est dispensé dans les universités et dans certaines écoles techniques. Aux États-Unis, il peut être suivi dans les colleges, les community colleges, les écoles techniques et les universités.
Les diplômes évoluent avec le temps, mais au Canada on retrouve généralement les diplômes d’études collégiales (par exemple DEC et AEC au Québec), les certificats et diplômes collégiaux, ainsi que les grades de baccalauréat, de maîtrise et de doctorat. Ces structures facilitent la reconnaissance et l’équivalence des titres à l’échelle interprovinciale et internationale.
Par ailleurs, ces formations incluent fréquemment des stages et peuvent nécessiter la participation à des projets de recherche (selon le niveau). Elles peuvent aussi prendre la forme d’une formation continue et autoriser des « auditeurs libres », c’est-à-dire des personnes qui souhaitent enrichir leur culture générale.
Quel est le rôle de l’éducation supérieure dans le développement ?
La formation postsecondaire demeure au cœur des discussions sur l’éducation au Canada comme ailleurs. Elle joue un rôle de levier essentiel dans le développement, notamment pour les économies fondées sur la recherche et l’innovation.
Des études montrent que chaque année supplémentaire d’études postsecondaires peut accroître la productivité et le rendement économique d’environ 3 à 6 %. La société canadienne exprime un besoin croissant de profils hautement qualifiés issus des universités, des collèges et des cégeps.
Il convient de noter que la demande pour des qualifications élevées croît plus rapidement que l’offre de diplômées et diplômés. Le Canada continue donc de renforcer son écosystème du savoir pour demeurer parmi les sociétés les plus innovantes.
Les démarches pour augmenter la productivité au niveau de l’enseignement supérieur
Pour réduire l’écart entre les compétences recherchées et le nombre de personnes diplômées, plusieurs réformes et mesures sont mises en œuvre. Parmi elles : la création de centres d’excellence et d’alliances universités-collèges-industrie, le soutien accru à la recherche par des organismes fédéraux et provinciaux, la gestion des établissements en tant que bien public, l’amélioration de l’assurance qualité et des normes de compétition interuniversitaire, ainsi que des initiatives d’équité, de diversité et d’inclusion.